Grâce à Babelio et à Condor
Entertainment, j'ai pu voir une des rares projections du film L'Oracle réalisé
par Philipp Stölzl. Merci à eux pour cette opportunité !
Le Synopsis :
Londres, début du XIème siècle.
Le jeune Rob Cole découvre à la disparition de sa mère qu’il possède un don
particulier lui permettant de ressentir par le toucher l’imminence de la mort.
Seul et sans ressource, c’est auprès d’un barbier ambulant qu’il découvre l’art
de guérir. Se jurant de devenir médecin et de vaincre la mort elle-même, il
décide de se rendre en Perse afin d’étudier auprès du « prince des savants »,
Avicenne. Face aux invasions barbares, aux guerres de religion, et aux
épidémies dévastatrices, parviendra-t-il à accomplir son destin ?
La Bande-annonce :
Quelques données sur le film :
Titre : L'oracle
Titre originale : The Physician (anglais)
Der Medicus (allemand)
Réalisateur : Philipp Stölzl
Scénario : Jan Berger
D'après le livre : Le Médecin d'Ispahan de Noah Gordon
Durée : 150 min (2h30)
Date de sortie : France 4 Jan. 2015 en DVD uniquement
Allemagne : 25 Déc. 2013
Avec : Tom Payne, Ben Kingsley, Stellan Skarsgård, Emma Rigby, Olivier Martinez, ...
Mon avis :
Dans ce film on suit les
aventures et les tribulations de Rob Cole dans son apprentissage de la
médecine. Après la mort de sa mère, il suit un barbier ambulant, à noter que
cette profession faisait aussi office de chirurgien pendant le Moyen-Âge. Quand
celui-ci devient aveugle, Rob entend parler d'un médecin juif qui pourrait le
soigner. Ce qu'il fit de façon prodigieuse. Curieux, Rob apprend qu'il tient
son savoir d'un illustre médecin d'Orient : Ibn Sina (Avicienne en français).
Il décide alors de se rendre à Ispahan afin d’apprendre l’art de la médecine
orientale dans l’école d’Avicienne. Son chemin est parsemé d’embûches, sa curiosité
et les troubles politiques de cette partie du monde viendront perturber ses
plans. Une histoire d’amour vient ponctuer le film entre Rob et une belle et
douce jeune femme prénommée Rebecca. Ils passeront par plusieurs difficultés
tout au long du film.
Ce film est l’histoire d’un
apprentissage. Mais aussi une histoire de tolérance. Au sein de cette école les
juifs et les musulmans, et Rob, qui lui est chrétien, cohabitent en paix. Ce
dernier est curieux, peut-être un peu trop au vu des problèmes que ça lui
cause. Débrouillard et plein de ressources, il est également foncièrement
gentil. Il fait face à deux maîtres principaux qui leur transmettrons ce qu’ils
savent : le Barbier et Avicienne. Le premier est bourru, bon vivant et n’a
pas peur d’arnaquer les gens en vendant des remèdes prétendument miracles. Le
second est beaucoup plus raffiné et généreux. C’est l’archétype du professeur
qui transmet son savoir pour que ce dernier lui survive. Il est animé d’un
profond respect et d’une grande tolérance, pour lui la religion n’a rien à voir
avec le fait de guérir. Il est sous la protection du Shah, homme très dur,
violent mais juste et brave.
L'ensemble des acteurs est au
top. On croit à leurs sentiments et leurs interprétations est excellente.
L'univers est
très sympa. Deux univers se confrontent. D'un côté le royaume d'Angleterre, froid,
brutal, et de l'autre l'Orient, lumineux et distingué. C'est de l'historique avec un peu de magie. Tout ce que j'aime :) . Petite note négative à propos de la traduction du titre du film. Je ne l'ai pas trouvé appropriée et garder le titre du livre comme l'a fait le réalisateur était peut-être plus judicieux
Graphiquement,
tout est fait pour opposer ces deux mondes, la musique, la lumière, les
cadrages,... . Des plans sont magnifiques avec de très beaux contre-jours, des
jeux sur les plans tantôt larges, tantôt resserrés. Les incrustations des
décors sont remarquables. On ne sait pas vraiment si ça tient du réel ou de la 3D.
La musique vient accompagner le tout. Elle sublime les moments clés du film.
En
conclusion, c'est un bon film, malgré quelques longueurs au milieu du film.
Les petites lenteurs sont très vite rattrapées par la précipitation des évènements de la fin du
film. C'est dommage qu'il ne soit pas
sorti en salle en France, il aurait pu intéresser davantage de monde.
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