mercredi 26 septembre 2018

Critique Livre n°75 : Celui qui n'avait plus le temps d'être triste de Jessica Chopin


Salut la Compagnie !
Il y a quelques temps j'ai chroniqué le livre Celle qui voulait arrêter de rêver par Jessica Chopin. Aujourd'hui c'est au tour de son second roman ! Découvrons Celui qui n'avait plus le temps d'être triste. 

Quelques données sur le livre :
Titre : Celui qui n'avait plus le temps d'être triste
Auteur : Jessica Chopin
Année de parution : 2018
Editions : Les Éditions du Bord du Lot
Prix : 16 €
Nombre de pages : 144 pages

Le résumé :
John Holmes a dit : « Il n’y a pas de meilleur exercice pour le cœur que de se pencher pour aider quelqu’un à se relever. » Gino, avec ses gestes anodins qui changent significativement la vie d’autrui, nourrit chaque jour l’envie profonde de rendre hommage à sa défunte épouse, Serena. Cette femme si chère à son cœur qui lui a légué un magnifique credo : la vie est bien trop courte pour prendre le temps d’être triste.
On dit qu’un simple battement d’ailes de papillon chez nous peut provoquer un typhon à l’autre bout du monde.
Et si, dans le fond, chacun de nos gestes avait un effet papillon ?


Mon avis :
Depuis la disparition de sa femme, Gino, le héros de cette histoire, organise la fête des gens heureux. Pour ce faire, il fait le tour de son quartier pour en régler les détails. Sur son chemin, il va croiser la route d'anonymes. Comme Ryan, un jeune qui se cherche un peu, Emilie, une jeune femme en perdition ou encore Thomas, sur le point de devenir père et Veronica, traiteuse. Il ne va passer que quelques minutes avec chacun mais il pourrait bien leur changer la vie, voir même la sauver ;)

Gino est un vieux monsieur à la retraite, italien d'origine, qui a promis à sa femme de ne pas s'apitoyer sur son sort. L'enseignement et la menuiserie sont ses passions. Il s'occupe donc de ses amis et de sa famille autant que possible sans oublier d'égayer le quotidien de tous ceux qu'il rencontre
.
L'histoire est relativement bien construite et j'avoue que la fin est plutôt surprenante. Le ressort narratif est très bien trouvé !

Je retrouve ce qui m'avait tant plu dans le premier roman de Jessica Chopin : les personnages ! Ils sont encore une fois très bien développés, ni trop, ni trop peu. L'auteur arrive à les raconter parfaitement en quelques paragraphes.

Tout au long de l'histoire, les passages dans le présent s'entremêlent avec des flash-backs de la vie de Gino et des projections dans le passé, le présent et le futur des personnes qu'il rencontre. On patine un peu au début à comprendre quand on passe de l'un un l'autre mais on prend le pli très vite. Ça n'entache néanmoins pas la bonne compréhension de ce qui est le plus important.

L'écriture est douce, spontanée mais aussi touchante. Le livre se dévore plus qu'il se lit, comme une petite douceur d'optimisme au milieu d'un monde individualiste.

En résumé, j'ai bien aimé ce livre. Je le conseille à ceux qui cherche un morceau de soleil dans un ciel gris ou qui sont à la recherche de quelque chose qui change chez une petite maison d'éditions très sympa. 

Enjoy :)

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