jeudi 26 mai 2016

Critique Livre n°44 : Pendant qu'ils dorment de Martin Touvé-Dugény

          Salut la Compagnie !

Dans un registre plus léger que le livre précédent, venez à la rencontre d'Arthur dans ce livre plein de malice ! 

Quelques données sur le livre :
Titre : Pendant qu'ils dorment
Auteur : Martin Trouvé-Dugény
Année de parution : 2015
Prix : 3 €
Nombre de pages : 99 p. env.
 
Le résumé :
Et si la nuit vous rencontriez une fille étonnante ?
Et si vous décidiez sur le champ de vous marier ?
Et si vous étiez prêt à tout pour être avec elle :
Se battre à l'épée, se lier d'amitié avec un gang de motards, s'infiltrer dans une société secrète décadente…
Le temps d'une nuit, tout arrive, pour peu que soyez éveillé.
Pour savoir où tout cela vous mènera, il faudra traverser Paris.

Mon avis :
C'est l'histoire d'un homme qui rentre dans un bar et qui y rencontre une fille. Début d'histoire classique me direz-vous ! Et pourtant non ! Sous forme d'un conte moderne, Arthur nous embarque avec lui tout au long de cette longue nuit dans Paris. Entre mariage et soirée arrosée, duel au sabre et bikers pirates, la nuit leur fera vivre toutes sortes d'aventures !

Si Arthur, le personnage principal, ne peut se raconter sans Léa, il s'en sépare bientôt pour faire sa propre expérience. On sait peu de choses au début, ce qui leur arrive est plus important. Leur personnalité transparaît par l'histoire.

Ils sont bientôt rejoints par Tristan et Sala, deux témoins dans leurs tribulations. Amis d'un soir, amis pour toujours. D'autres personnages plus colorés viennent pimenter ce livre.

Deux univers s'y croisent : l'imaginaire et le monde des nuits parisiennes. C'est clairement un conte, mais pas pour enfant. Entre légèreté et réalité, ce livre ne se prend au sérieux par moment.

Avec une écriture très visuelle et pétillante, ce roman nous fait sourire très souvent.

En résumé, c'est un livre qui se lit facilement. Assez court, ce roman s'adresse au plus grand nombre. Il ne m'a pas transporté, mais la lecture a été très agréable et c'est une belle découverte. Il récolte un 15/20.

mardi 24 mai 2016

Critique Livre n°43 : La Nuit d'Elie Wiesel

          Salut la Compagnie !

Après des romans de fiction, voici un témoignage. Et quel témoignage ! C'est parti pour le roman d'Elie Wiesel, La Nuit. Pour les plus sensibles, ce livre n'est peut-être pas pour vous. Mais il doit être lu ! 
 
Quelques données sur le livre :
Titre : La Nuit
Auteur : Elie Wiesel
Année de parution originale : 1958
Année de la présente éditions : 2007
Editions : Editions de Minuit
Prix : 7,10 €
Nombre de pages : 200 p.
 
Le résumé :
La Nuit est un récit d'Elie Wiesel fondé sur son expérience lorsque, jeune juif orthodoxe, il fut déporté avec sa famille dans le camp d'extermination nazi d'Auschwitz, puis dans le camp de concentration de Buchenwald, dont il fut libéré le 11 avril 1945, à l'âge de 16 ans.

 


Mon avis :
Plutôt qu'une histoire, c'est un témoignage donc, un morceau de la grande Histoire. Elie Wiesel nous raconte les quelques mois peut-être les plus importants de sa vie. Du moins ceux qui l'ont formaté alors qu'il n'était qu'un adolescent. Ce livre est peut-être un exutoire, un moyen de lâcher un peu de pression. Pour lui, c'est un besoin de raconter son histoire, peut-être pour se convaincre que c'était vrai, avant que la mémoire fasse son travail de sape. Les chapitres sont comme des étapes de son périple.

Ce livre n'est pas peuplé de personnages mais d'âmes, perdues ou en perdition, et qu'on ne retrouvera jamais autrement que dans les souvenirs .Des parents et amis, anciens ou récents, certains sont heureux, d'autres non, certains gardent espoir, d'autres non. Certains sont partis depuis longtemps, bien avant leur départ véritable.

Une tragédie se joue dans plusieurs endroits. Dans un décor de village, de wagon de marchandises, dans une gare remplie de morts qui marchent et de désespoir, dans un camp de travail, puis dans un autre camp, et enfin devant un miroir. Mais ce n'est pas de la fiction. C'est une réalité trop brutale pour nous sembler vraie, mais pourtant elle l'est, d'où la distance que l'on ressent parfois mais qui nous prend qu'à la fin du livre.

L'écriture est simple en comparaison. Celle d'un homme qui n'a pas besoin de mots compliqués pour nous raconter ce qu'il a vécu. J'ai parcouru ce livre sans trop de difficulté, du fait de cette distanciation que j'évoquais plus haut. La dernière phrase m'a particulièrement marquée et m'a fait prendre conscience de ce que je venais de lire. C'est un livre qui peut se lire vite et dont on comprend le message à la fin, ou bien en en digérant chaque page et en tentant de saisir l'ensemble de tout ce qu'il exprime dans ce texte poignant.

Il récolte un très bon 18/20. Un texte dur, triste, mais fort ! Å découvrir.               

mardi 10 mai 2016

Critique Livre n°42 : Amours de Léonor de Récondo

           Salut la Compagnie ! 

Ce livre a été reçu dans le cadre d'un partenariat avec Babelio et les éditions Points. Grâce à eux j'ai pu découvrir le dernier roman de Léonor de Récondo : Amours. Merci à eux !
 
 
Quelques données sur le livre :
Titre : Amours
Auteur : Léonor de Récondo
Année de parution originale : 2015
Année de parution de la présente édition : 2016
Editions : Points
Prix : 6,90 €
Nombre de pages : 207 p.

Le résumé :
Tandis que son épouse dort paisiblement, Anselme le notaire abuse de Céleste, la jeune bonne, qui tombe enceinte. Pour sauver l'honneur de tous, Victoire décide d'adopter l'enfant. Mais elle n'a pas la fibre maternelle, et le nouveau-né dépérit. En cachette, Céleste va tendrement prendre soin de son petit. Une nuit, Victoire les rejoint dans la chambre sous les combles.

 
 
 

Mon avis :
Ce roman porte bien son titre, Amours, car il est l'histoire d'amours multiples, amours sincères ou feintes, amours croisées et amours déçues dans une maison où maîtres et serviteurs sont inhabituellement proches. L'arrivée d'un enfant par un moyen peu conventionnel va bouleverser un équilibre fragile et révéler un amour enfoui et peu commun, voire interdit. Chacun y trouvera son compte, sa place, ou non.
Ce roman fait la part-belle à la féminité et ce qu'elle implique. En effet, si Anselme démarre le récit avec ses petites « escapades » nocturnes, il s'efface et assez passif dans le roman.
Les deux personnages principaux sont des femmes. L'une, Céleste, 17 ans, est une bonne à tout faire. Elle ne se rend pas compte tout de suite de sa condition. C'est la pierre angulaire de l'histoire. Elle est douce, très pieuse et remplie d'amour, assez pour en faire profiter les autres autour d'elle, et pourquoi pas les faire survivre.
L'autre protagoniste, c'est Victoire, la femme d'Anselme. Capricieuse, elle est surtout prisonnière d'une vie qu'elle n'a pas choisie et l'arrivée d'Adrien, son fils, lui permet de trouver sa place et commencer à décider par elle-même.
Si l'histoire se passe au début du siècle dernier, elle est assez intemporelle, quoiqu'inhabituelle. Les personnages sont attachants et les deux femmes se libèrent de leur siècle. On s'attend presque à les voir débarquer aujourd'hui.
L'écriture est agréable, possède une certaine musicalité. Le livre est fluide et agréable. Le découpage des chapitres est parfait.
 
En résumé, j'ai beaucoup aimé tourner chaque page. J'ai lu ce roman sans m'en rendre compte. Un petit plus n'aurait pas été de trop. J'ai accroché aux personnages, mais sans plus. J'ai été touchée par l'amour qui transparaît de tout ça, mais un petit quelque chose m'a manqué pour en faire un coup de cœur. Je lui donne donc la note de 16/20.
Enjoy :) 

dimanche 8 mai 2016

Critique Livre n°41 : Outlander, tome 3 : Le voyage de Diana Gabaldon

           Salut la Compagnie ! 

En avant pour ma première lecture commune avec mon amie du blog Les Lubies d’Eole. Et quoi de mieux qu’une série et une série de livre qu’elle m’a fait découvrir et sur laquelle on a « fantasmé » pendant plusieurs semaines et sur laquelle on rêve encore pour cela. En avant pour Outlander, tome 3 : Le Voyage. Attention cette chronique contient des spoilers sur les tomes précédents.  
 
Quelques données sur le livre :
Titre : Outlander, tome 3 :  Le Voyage
Titre original : Outlander, Book 3 : Voyager
Auteur : Diana Gabaldon
Année de parution originale : 1993
Année de la présente édition : 2015
Editions : J'ai lu
Prix : 16 €
Nombre de pages : 1013 p.

Le résumé :
Vingt années se sont écoulées depuis le périple de Claire Beauchamp-Randall dans l'Écosse du XVIIIème siècle.
Si l'infirmière britannique a refait sa vie depuis, le souvenir de Jamie Fraser et des années tumultueuses vécues ensemble reste intact. Aussi, lorsqu'elle apprend qu'il a survécu à la sanglante bataille de Culloden ayant marqué la défaite de l'armée écossaise, elle se retrouve confronté à un terrible dilemme. En remontant une nouvelle fois dans le temps, retrouvera-t-elle celui qu'elle a quitté deux décennies auparavant ?

 
Mon avis :
Que dire d’un livre que j’ai dévoré ? Si l’histoire est dans la continuité du précédent, j’ai adoré retrouver les personnages.
Ce livre contient deux parties distinctes comme dans les 2 tomes précédents. La première se passe en Ecosse, partagée entre le XVIIIème siècle et l’histoire de Jamie depuis le départ de Claire lors de la bataille de Culloden, et 1968 avec les recherches de cette dernière sur son cher époux qu’elle croyait mort. La seconde partie emmène les deux tourtereaux dans une épopée dans les Caraïbes, avec des tons de piraterie et de plantations aux Antilles. L’histoire connaît même quelques retournements de situation, avec ses surprises et ses déceptions. Eh oui, Jamie peut être un idiot de temps à autre !

Si les protagonistes sont les mêmes, ils ont néanmoins changé avec les années. Ils sont plus mâture, plus réalistes. Certains nouveaux apparaissent et d’autres que l’on croyait disparue réapparaissent pour le meilleur et le pire !

L’univers du roman est encore une fois très recherché. Si Diana Gabaldon est dans son élément au début, à savoir l’Ecosse, elle aborde le monde marchand et la contrebande, la piraterie, les esclaves, et avec la même minutie. Les Caraïbes du XVIIIème ne sont pas de tout repos !

L’écriture, ou plutôt la traduction est très agréable, la lecture d’un tel pavé est aisée et rapide. Les descriptions et les détails historiques n'alourdissent pas le roman. Au contraire, ils l'enrichissent.

En résumé, encore une réussite, même si l’histoire ne m’a peut-être pas autant emportée que les deux tomes précédents.  Le tout est ultra bien ficelé et les personnages valent à eux-seuls la lecture ! Je ne sais pas si je vais résister longtemps avant de lire la suite ! C'est un 18,5/20 ! :)