jeudi 6 avril 2017

Critique Livre n°61 : Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes


Salut la Compagnie !
Ayant pu rencontrer l'auteur, je me suis plongée dans son premier roman auparavant. Une histoire d'un papi, de mamies en tout genre et de plein d'autres personnages à deux ou quatre pattes. C'est parti pour Mémé dans les orties d'Aurélie Valognes.

Quelques données sur le livre :
Titre : Mémé dans les orties
Auteur : Aurélie Valognes
Année de parution originale : 2015
Editions : Michel Lafon
Prix : 16,95€
Nombre de pages :  280 p.

Le résumé :
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ? Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie ... jusqu'au jour où une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.

Mon avis :
L'auteur découvre le fait d'écrire et raconte ses personnages plus qu'une histoire. Le livre met un peu de temps à démarrer, mais, comme une locomotive à vapeur, le récit décolle bientôt et les aventures de Ferdinand s'enchaîne très rapidement.

Ce dernier a connu une vie qu'on ne pourrait pas qualifier de tranquille et joyeuse. Quand la prunelle de sa vie, sa chienne Daisy, meurt, il décide d'en finir, mais le bus a décidé de l'épargner. Après ce petit coup de déprime, il va se reprendre et la vie du 8 rue Bonaparte va changer. Sous ses défauts apparents, on découvre un vieux monsieur un peu seul qui a choisit l'honnêteté en toutes circonstances même quand la vérité n'est pas bonne à dire. Des rencontres vont le faire sortir de sa coquille et égayer notre lecture. D'une petite fille à une mamie hyper connectée, en passant par un petit chiot, Ferdinand va-t-il retrouver le gout de la vie grâce à eux ?

L'écriture est légère, avec une touche d'humour et surtout elle est très facile à lire. L'histoire est parfois en retrait au profit des personnages. Ils sont pensés dans les moindres détails, le récit est parfois un peu trop farfelu pour coller à ces protagonistes haut en couleur. Si l'on atteint pas la grande littérature, ce livre est très plaisant.
Le printemps revient, et, avec l'été, ce sont les bonnes périodes pour lire ce livre. Je le recommande pour ceux qui veulent un peu de soleil et de bonne humeur en refermant un livre. C'est un 16/20 de mon côté.